L’essaim des Saints

C’est la Sainte Flore, allez donc au cinoche, voir Harry Pot de Fleur !

C’est la Saint Pourçain aussi. Bon... Je n’aurais pas appelé mon fils Pourçain. C'est un prénom de tête de veau, et puis si Al-Qaïda prenait le pouvoir ?

Mais c’est aussi une appellation contrôlée. C’est un vignoble de 650 Ha en Auvergne, sur le rives de l’Allier et de la Sioule (Yakari adore le Saint-Pourçain). On y produit des vins friands et émoustillants (quand ils sont bons évidemment) à base de gamay, de pinot noir, de chardonnay et, particularité, de Tressalier. Quant au Saint, il était esclave battu au pays des Arvernes vers 520 et quelques. Affranchi, il trouva refuge non pas dans la drogue mais dans la religion, ce qui n’est guère différent à en croire certains auteurs barbus. Devenu abbé d’un monastère sur l’Allier (ils venaient de débarquer), il mourut épuisé par ses jeûnes ! Racailles va ! Déjà en ce temps là, les jeunes ne respectaient plus rien…

Je vous éviterai toute remarque facile sur Saint Protais, un orthodontiste notoire et sur Saint Malc, qui possède sa place pleine de pigeons à Suzhou, la Venise chinoise. Tiens Venise aussi, elle est su zhou pour le moment…

J’écris pour les jeunes aussi.

Pffff… j’ai le moral tellement dans les chaussettes qu’il commence à sentir le pied. Il y a la guerre entre les deux Corées, la République Française qui sombre dans le bac à sable de son Président. Mais doit-on encore majusculer le président quand il use du second degré comme certains usent le fond de leur culotte sur le banc des stades de foot, faisant hou hou chaque fois qu’un joueur noir entre sur le terrain : bêtement et méchamment ? Je parle bien sûr de ses remarques pédophilo-sarcastiques à la presse, remarques qui font les choux gras de la même presse. Depuis hier en Belgique. Depuis ce matin, apparemment, en France.

Et puis, bien sûr, il y a le vilain lecteur critique… Monsieur Giogioz. Ca, c’est probablement le pire…

Mais non, évidemment ! Je ne connais pas ce monsieur personnellement. Mais c’est manifestement quelqu’un de bien : il lit ce blog depuis le début, laissant sporadiquement (trop, mais je suppose qu’il a autre chose à foutre) un commentaire allant au-delà du "félicitations" ou "c’est à chier ton truc." Ce qui déjà n'est pas évident. Entrer dans l'univers un peu bizarre d'un inconnu, je veux dire. Et puis c’est un pince sans rire épistolaire. Ce qui est suffisamment remarquable pour être remarqué. Je suis désolé pour lui, mais étant en panne d’inspiration, je m’inspire de ses commentaires crypto-humoristiques, comme il le dit lui-même.

Merci, merci à lui et aux autres lecteurs réguliers, à tous ceux qui viennent se perdre ici dans le but de lire mes divagations et pas de découvrir des lieux de débauche pour transformistes girondins.

Merci  à lui d’autant plus qu’il m’a aidé à me remettre en question. En effet, il a raison !

Je dois faire plus simple, aller droit au but, faire dans le sujet verbe complément consensuel si je veux faire du lectorat. Faire du chiffre, des clics, des vues. Et peut-être un jour être invité à la radio et à la télé, devenir riche et célèbre. Et puis un autre jour, quitter la Belgique, si elle existe encore, et aller en France, chez Ruquier ou Drucker pour faire le Belge de service, ou le provincial de service si la Wallonie devient Française, et recycler toutes les potacheries que j’aurais déjà faites en Belgique, devant un public médusé devant tant de fraicheur naïve. Qui sait ? Peut-être même que je dessinerai des animaux un jour ?

Excusez-moi, mais le rêve est permis, surtout quand il te neige sur la gueule et que ton compte en banque est trop vide pour te payer des pneus hiver.

Bref… Vous aimez le buzz ? Vous aimez l’humour qui dépote ? Vous êtes d’jeuns ? Vous trouvez que Lady Gaga elle est trop de la balle ? Vous allez régulièrement chez votre boucher essayer des petits tops super sexy en escalope de veau ? Alors, vous allez kiffer à mort le Rustre Nouveau !

C’est comme le bojo nouvo, il a la banane ! (aïe pas taper, pas taper !)

Alor voilà, C Toto ki va ché son bouché. Y kiffe trop son jambon é la pipe Daerden et pi la bouchère C pa 1 boudin (LOL).

Alor le keum, y demande à Toto :

-keski veu Toto ? Un pain de viande dans sa gueule ? (LOL)

-Hé ta Reum elle va à la ferme célébrités, gros bouffon ! C mor ta feinte ! Hé ! ‘dam t’a dé gross miches ?

MDR ! Y fé kom si CT un boulgeri ! Ché un bouché ! Et y di ta dé gross mich ! y s ‘trompe ! MDR LOL !

Et pi

-Hé dam C pour 1 tite pipe ! MDR !

-jhzgfglzazhm

-cjhezufh

-kjfhakm

LOL ! PT2MDR C6C3PO ! R2D2 !

Euh… ben p’tet que c’est pas mon truc au fond que j'ai l'impression de toucher. J’ai les yeux et le clavier qui saignent.

Bon sang, et dire que pan ! danse tant la, les keums et les keufs dans le RER y volent des œufs et bœufs dans les hamburgers ! Que fait le gouvernement ?

Poste scriptoume : Un grand bonjour à Giogioz, à Lilian Bauchet et à Christian Bétourné !

L’essaim des Saints

C’est la Sainte Cécile. Fêtons donc les musiciens, les chanteurs, les chorales. Et justement, croyez-le ou non aujourd’hui, c’est aussi la Saint Abba !

L’aigreur du jour.

J’en ai tant et plus des remontées gastriques aujourd’hui que je pense que je vais les reporter à demain.

Avec le nième reportage nous expliquant pourquoi et comment il ne faut pas se séparer ou bien oui, même si ce n’est pas possible mais quand même que oui, c’est un peu possible,

Avec les remarques peu amènes quand même de Giorgioz sur mon article « Raide de Loire »,

Avec la publicité radiophonique présentant la compil’ des trois poètes, je pense que je vais prendre un motilium et aller me coucher. Pour remettre ça à demain.

La pub radio ? Mais si, vous savez, celle qui présente une compilation de chansons de Brassens, Brel et Ferré. Si les trois chanteurs me plaisent assez et même plus, quand Léo chante

"Tu es toute nue sous ton POULL, y a la rue qu’est Maboule, jolie môme"

 Je dis non Léo. Ca m’énerve. La rime je veux bien mais non. NON ! Et donc moi, je n’aime pas qu’on dise poull plutôt que pull. Et donc demain ou un autre jour, nous essayerons de trouver des rimes plus malignes pour effacer ce vilain poull. J’attends vos suggestions. De mauvais goût si possible.

L’essaim des saints.

Saint Edmond qui donne au féminin Edmée. Aaaahhhh Edmée, Edmée, Edmée…

Saint Théoneste. Je ne sais pas pourquoi mais j’aime tous les Saints en Théo. Je trouve ça divin.

Saint Adventeur, c’est l’adventeur. Et moi, j’agricule.

Saint Apothème, un type avec un nom d’hypoténuse et

Saint Crispin, le Sacristain crispé qui crissait des dents.

Bon, et comme c’est le week-end, que je me repose, que je n’ai pas envie de pondre des tartines, je vous envoie derrière ce lien, un peu de musique douce (euh mais faites quand même attention à ne pas laisser un neurone dans l’aventure.

Je rappelle aux âmes pures qui se perdent en ces lieux que les liens que je propose ne sont jamais publicitaires mais par contre peuvent vous exposer au néant absolu !

Et comme c'est samedi, replongeons nous dans le tatoué, un si pas le meilleur film de De Funès. 

Et pendant ce temps, amis et voisins, dans l’indifférence générale, la Saint-Nicolas risque bien de tomber un 6 décembre. Que fait le gouvernement ?

L’essaim des Saints

Aujourd’hui, c’est la Sainte Aude. C’est aussi, la Sainte Philippine, cavalière émérite, et nous rendons un hommage mérité à la craquante croquette des carpettes des Carpates, la Bienheureuse Karolina Kozka. Pas cola.

Maxima mea culpa

Emporté par ma fureur guerrière, le 14 novembre, j’ai dit un peu vite que le Clemenceau était un sous-marin. Souvenez-vous.

Voulant faire de l’humour facile, je parlais du chancelier Bismarck sans le nommer, parlant d’un gros moustachu avec un nom de cuirassé. (Sauf que j’ai écrit cuirassier pour de rire par référence aux guerres du nabot corse que je venais aussi d’évoquer). Vous ne suivez plus ? Ce n’est pas grave. Laissez-vous faire. Ca ne vous fera pas mal.

Et donc, évoquant le cuirassé Bismarck allemand, je voulais également perfidement et sottement moquer la marine française en citant un porte-avion français bien connu, habitué des avaries techniques et là patatras, l’erreur… je cite le Clemenceau.

Et je reçois des lettres courroucées… Aïe. Je tiens donc à présenter publiquement mes excuses.

Aux sous-marins : Dans une lettre fort virulente, Jean-Ernest de Burnemousse, président de la Guilde des bien-pensants et des mieux-disants me signale qu’on ne dit pas sous-marin, que c’est impoli et irrespectueux et qu’on dit navire à flottabilité différenciée. Dont acte.

A Clemenceau, pas Georges mais porte-avion, qui n’avait rien à voir avec ça puisque le seul porte-avion à avançabilité contrariée de la marine française est le Charles-de-Gaulle.

Ca m’apprendra à me perdre dans le dixième degré jusqu’à m’y noyer ! Si vous aussi vous voulez honnir mon incurie, si vous ne comprenez pas tout ce que je bave, si vous voulez savoir dans quel groupe de rap jouent Clément Sot et Charlie de Grolle, n’hésitez pas : laissez moi un commentaire !

Quant à ces hideux martiens, qu’ils restent dans leurs canaux, épuisés, lymphatiques !

L’essaim des Saints

C’est la Sainte Marguerite et la Saint Mathieu. Mais, surtout, c’est la Saint Fidence qui était loin d’être un con. Et Saint Namphase, comme d’habitude est d’accord.

La Belgique est inondée et les négociateurs déchantent sous la pluie…

Le lieu du jour : la côte belge/de Vlaamse kust.

Comme vous le constatez, rien ne me fait peur, pas même les menaces à peine voilées que m’adressent certains élus. Je vous parlerai donc de ce lieu que les zephyrs déchainés de jeudi m’évoquèrent. Je parle de la mer du Nord. De la côte Belge, que d’aucuns esprits chagrins voudraient renommer Vlaamse kust (et croyez-vous qu'ils l'ont fait ? Ben oui, ils l'ont fait). Comme si on allait parler d’Ardennes Wallonnes !

Eve est sorti de la côte d’Adam.

La moutarde de la cotte de mailles.

La tomate-crevettes est sortie de la côte belge.

Que ne vous évoquerais-je dunes évanescentes aux vents battus, où nous courions nus, le service trois-pièces ballotant mollement, indolent au gré du ressac de nos guibolles offertes au rythme lunaire de la marée océanique ?

(cf. "C’est arrivé près de chez vous").

Mais d’un autre côté, pourquoi les évoquerais-je aussi les trois tas de sable et demi qu’il reste à une côte plus offerte aux promoteurs immobiliers et aux loueurs de cuistax qu’aux océanites et autres guillemots, navigateurs solitaires aux ailes portées par la brise libertaire du large ?

Je déteste la côté belge ou la Vlaamse kust. Ils peuvent bien se la garder tiens, finalement, nos amis du nord.

Imaginerait-on plus vomitif tas de bêton cellulaire que ce cordon d’immeubles abjects et de digues mortes et plus rectilignes que les idées d’un colonel de paras en retraite, qui court des confins du Zwin aux trois flaques de nature survivantes du WestHoek ?

Désolé pour mon bilan carbone, mais quitte à aller tremper mes cors au pied dans de la bouillasse polluée aux reflets merdiques pétroléeux, je préfère pousser la chansonnette jusqu’aux rivages français où sur les rives hollandaises de l’estuaire de l’Escaut.

Et si j’ai vraiment envie de délaver mon âme de ses tourments, je descends jusqu’à la baie de la somme, me perdre sur l’estran infini et gober quelques agneaux des prés salés.

Mais aller collectionner les taches d’huiles et les méduses crevées parmi les odeurs de friture et les cris béats de milliers d’autres belges ventripotents aux maillots trop larges et aux courbes trop vagues, à l’ombre d’immeubles à appartements où la conquête du silence et du calme est aussi âpre que la bataille pour la place de parking, non merci !

Et puis cette outrecuidance non concertée et unilatérale à avoir renommé cette longue rangée infinie de crottes de chiens écrasées "vlaamse kust". C’est bien nos amis du nord tiens ça !

Est-ce qu’un seul José Happart ou deux Rudy Demotte, tout identitaires gallinacés qu’ils fussent, ont osé ravaler notre belle Ardenne à un rang sous-national aux relents sectaires et autistes de repli sur soi ? Certes nenni !

Et s’il fallait ravaler l’appellation de nos fières montagnes et vallées de la Roche à Durbuy et de Bastogne à Han-sur-Lesse, il ne faudrait pas interroger la Wallonie ni même la Flandre. La Hollande conviendrait mieux.

Celui qui n’est pas d’accord avec moi n’a jamais passé une nuit dans un Camping d’Ardennes où personne ne parle Français, même pas les gérants, où tous les produits du SPAR local viennent directement de Maastricht et où, jusqu’à l’introduction salutaire de l’Euro dans nos habitudes monétaires, on était vu d’un œil noir si on voulait payer avec autre chose que des florins. Celui qui s’étonne de ma proposition n’est jamais entré dans un bistrot de la vallée de l’Ourthe où tout de la carte des bières jusqu’au sourire de la patronne est néerlandophone et où il est impossible de commander autre chose qu’une Heineken.

Bon, je dois céder à la réalité que ces expériences, pour moi, datent de 20 ans, et que je ne sais pas ce qu’il en est actuellement. Et puis, c’est un prêté pour un vomi, puisqu’à la Vlaamse kust, il est quand même difficile pour celui qui voudrait faire l’effort de parler autre chose que le français. Et puis il y en a encore qui osent prétendre qu’il n’y a plus aucun contact entre les communautés de Belgique ? Merde, quel mauvais foie ! C’est carrément de l’immersion linguistique !

Cela dit, et sans vouloir me donner des airs de paon qui sait tout, ne dit-on pas que "Hydre de mars, centaure en novembre" ?